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Echo de Marie Reine de la Paix 156 (Mars-Avril 2001)

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Eco di Maria
Regina della Pace

Français 156

Mars-avril 2001 - Info


Message de Marie du 25 janvier 2001:

« Chers enfants, aujourd’hui Je vous invite à renouveler la prière et le jeûne avec plus d’enthousiasme encore, jusqu’à ce que la prière devienne joie pour vous. Petits enfants, celui qui prie ne craint pas l’avenir et celui qui jeûne ne craint pas le mal. Je vous répète encore une fois : seulement par la prière et le jeûne, même les guerres peuvent être arrêtées, les guerres dues à votre incrédulité et à la peur de l’avenir. Petits enfants, Je suis avec vous et je vous enseigne : en Dieu est votre paix et votre espérance. C’est pourquoi rapprochez-vous de Dieu et mettez-Le à la première place dans votre vie. Merci d’avoir répondu à Mon appel. »
 
 

En Dieu, paix et espérance

Fondement de notre foi est la conscience de l’amour de Dieu pour nous. Dieu aime chacun de nous ; Il nous aime d’un amour incroyable humainement, qui passe par la passion et la mort de Jésus Christ. Croire en l’amour de Dieu, c’est le préliminaire indispensable à notre réponse d’amour. Il faut croire qu’en Dieu est notre paix, il faut faire reposer en Lui notre espérance ; il faut nous approcher de Dieu et Le mettre à la première place dans notre vie. Voici l’enseignement de Notre-Dame, voici le contenu de Son message. Vivre notre foi, c’est reconnaître la seigneurie de l’amour de Dieu et y répondre avec un amour qui engage toutes nos facultés et annule chaque distance entre nos frères et nous (Mc 12, 29-31). Mais, comment est-ce possible, dans le concret de la réalité, d’aimer Dieu avec tout notre cœur, tout notre esprit, toutes nos forces et d’aimer les autres comme nous-mêmes ?  Marie continue à nous répéter que la voie en est la prière et le jeûne. Prier, c’est reconnaître que Dieu nous est proche, c’est accueillir Sa présence, c’est se fier à Lui, c’est s’ouvrir à Son amour et vivre en communion avec Lui. Rien d’autre n’est nécessaire qu’une disponibilité sincère ; il n’est pas indispensable de connaître beaucoup de choses sur Lui, il suffit de savoir qu’Il nous aime et qu’Il est prêt à nous serrer dans Ses bras ; il suffit de désirer d’un cœur humble et sincère ce divin embrassement.
Jeûner est vivre dans la sobriété, éliminer tout abus (dans la nourriture comme dans les rapport avec les autres) ; il n’est pas question de se nourrir de pain et d’eau, puis ensuite de semer la discorde, d’opérer des divisions, de porter atteinte aux droits d’autrui. Jeûner c’est éliminer tout gaspillage, bannir toute logique de pouvoir, distinguer du nécessaire ce qui est superflu, savoir reconnaître la beauté de la vie et du créé, hors de toute orgie de consommation. Jeûner est faire reposer en Dieu nos nécessités. Lui, qui revêt d’incomparable beauté les lys des champs et qui nourrit les oiseaux du ciel n’aura-t-Il pas soin de nous ?  (Mt 6, 25-30).
Marie nous invite à renouveler la prière et le jeûne avec encore plus d’enthousiasme ; en fait, prière et jeûne sont des moyens puissants d’élévation de l’esprit, des ailes pour s’élever vers Dieu, et donc doivent être vécus dans l’enthousiasme.
Que la prière devienne joie, nous répète encore une fois notre Mère, et Elle nous assure que celui qui prie n’a pas peur du futur et celui qui jeûne n’a pas peur du mal ; et toujours plus important est le nombre de personnes qui expérimentent dans leur vie la véracité de ces paroles et nous sommes tous appelés à en faire l’expérience et à en porter témoignage. La vraie joie est le fruit de la communion avec Dieu, comme la peur est la conséquence de la séparation d’avec Lui ; les événements de la vie ne peuvent ni donner ni détruire cette joie comme ils ne peuvent éliminer la peur du futur et du mal. Et Marie nous rappelle encore que seulement avec la prière et le jeûne même les guerres peuvent être arrêtées, les guerres dues à notre incrédulité et à la peur du futur. Dans son sens étroit cette affirmation n’est pas claire, mais dans un sens large il nous semble pouvoir dire que prière et jeûne peuvent éviter les énormes dommages - sanglants même - que le manque de foi peut déchaîner dans le monde.
Prendre au sérieux ces admonitions de notre Mère signifie cueillir toutes Ses suggestions sans en privilégier aucune et en exclure d’autres ; il faut donc renouveler la prière et le jeûne et éliminer toute peur et toute incrédulité. Petits enfants, Je suis avec vous et Je vous enseigne : en Dieu est votre paix et votre espérance. Que pouvons-nous désirer encore ?  Nuccio Quattrocchi
 
 

Message de Marie du 25 février 2001:

« Chers enfants, ceci est un temps de grâce. C’est pourquoi, priez, priez, priez, jusqu’à ce que vous compreniez l’amour de Dieu pour chacun de vous. Merci d’avoir répondu à Mon appel. »
 

La prière révèle l’Amour

Le message de ce mois frappe surtout par sa brièveté; c’est certainement l’un des plus concis même si, dans l’absolu, il n’est pas le plus bref. Le 25/10/91 le message fut: Chers enfants, priez, priez, priez et manque aussi l’habituel remerciement pour avoir répondu à Son appel; le 25/10/99 notre Mère nous a dit: Chers enfants, n’oubliez pas : ceci est un temps de grâce  C’est pourquoi, priez, priez, priez! merci d’avoir répondu à Mon appel.
Voici donc deux messages à quelques mois d’intervalle qui sont les plus brefs parmi les messages du 25 du mois et dans chacun d’eux, malgré leur extrême brièveté, par 3 fois Notre Dame répète priez, priez, priez! Dans cette exhortation, plus suppliante qu’impérative, est condensé tout Son amour de Mère et la raison même de Sa présence à Medj. Elle vient pour ramener à Dieu Ses enfants, pour renouer le fil d’un rapport qui s’est distendu (lorsqu’il ne s’est pas franchement interrompu) et qui est d’importance vitale pour nous empêcher de nous précipiter dans l’autodestruction. L’homme est créé par Dieu à Son image et à Sa ressemblance, Il est fils adoptif dans son Fils Jésus Christ et ne peut faire abstraction dans sa vie de cette réalité.
Mais il ne suffit pas de reconnaître dans l’absolu l’existence d’un dieu créateur et même pas d’affirmer  croire en l’existence du dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob ou du Dieu révélé par Jésus: Satan aussi reconnaît l’existence de Dieu! Il faut établir un rapport réel, concret, vital avec notre Dieu;  il faut dialoguer, entrer en communion avec lui, sentir sa présence, en résumé il faut prier, prier, prier.
La prière est ce fil direct qui nous relie à la Vie, qui nous permet de faire une expérience de Dieu, vivant et présent dans notre existence, dans notre milieu, dans notre temps, quelque soit notre extraction sociale, quelque soit notre place dans le monde. La prière est le moyen pour atteindre la lumière, l’espérance, la sagesse, pour connaître Son amour : priez, priez, priez jusqu’à ce que vous compreniez l’amour de Dieu pour chacun de vous. Il faut croître dans notre prière et dans notre capacité de prier; ce n’est pas chose facile et on ne peut pas l’improviser, Marie le sait bien et avec une maternelle patience nous rappelle à cette nécessité et nous encourage : ceci est un temps de grâce, c-à-d. c’est un temps propice, un temps dans lequel Dieu se fait trouver, un temps où nous pouvons renouer le fil coupé, où nous pouvons retourner à la maison du Père, certain d’être attendu et accueilli avec un immense et un très tendre amour. Dans la prière nous découvrirons - la Madone le garantit - l’amour de Dieu pour chacun de nous; cet amour n’est pas indistinctement pour tous mais pour chacun de nous personnellement et singulièrement. Que ton péché ne te décourage pas, que ne t’arrêtent ni ta misère ni ta richesse, que ne te fassent pas obstacle ta science ni ton inculture; Dieu t’aime comme tu es; avant que le monde fut Il t’a aimé d’un amour unique sans partage, éternel. Et tu pourras l’expérimenter, le connaître, le goûter et ensuite en témoigner et le diffuser dans le monde; tu reçois gratuitement, donne gratuitement.
Prier n’est pas seulement quelque chose à faire mais c’est une manière de vivre; c’est s’abandonner à Dieu : combien de fois Marie ne nous l’a-t-Elle pas répété! c’est cueillir et expérimenter en soi-même l’intimité de Jésus avec le Père : c’est annuler toutes les distances que notre orgueil, notre superbe, notre égoïsme en un mot notre péché, ont placé entre Dieu et nous. Prier c’est laisser grandir en nous l’image du Fils déposée par l’Esprit Saint lors de notre baptême, et donc être canaux de la grâce de Dieu, témoins authentiques de son amour, porteurs de paix et de résurrection en toute situation de conflit et de mort.
Ceci est un temps de grâce: croyons en cette affirmation, plusieurs fois répétée par Marie, cueillons-en la portée dans toutes ses implications positives pour nous et pour le monde entier; entrons dans la prière selon le style suggéré par Marie, abandonnons-nous avec humilité mais avec grande foi à l’amour de Dieu, accomplissons chacun notre tâche et l’Eglise cinglera vers le nouveau millénaire, comme demande le Saint Père.

Nuccio Quattrocchi
 
 

Le Saint Père signe la Lettre en conclusion du Jubilé

«Terzo Millennio ineunte» : Allons de l’avant avec espérance!
 

Au terme de l’année jubilaire, Jean-Paul II a publié la lettre apostolique Novo millennio ineunte (A l’aube du nouveau millénaire) dans laquelle il trace un bilan du Grand Jubilé et offre à l’Eglise les lignes pour affronter le défi du troisième millénaire, spécialement celui de la nouvelle évangélisation. Le Pape détermine dans la redécouverte et dans la rencontre renouvelée avec le Christ, le véritable héritage de ce Jubilé et invite l’Eglise à y puiser un nouvel élan pour son engagement spirituel et pastoral, faisant son profit du trésor de la grâce reçue en cette année jubilaire et la traduisant en lignes concrètes opérationnelles. Il s’agit d’un document encourageant, beau, adressé à tous les fils de l’Eglise - à l’épiscopat, au clergé et aux fidèles - qui mérite d’être lu intégralement (il n’est pas long). Un texte qui ne peut que susciter l’approbation et la gratitude de tous pour l’étendue et le réalisme avec lesquels il cerne les orientations futures. Avec satisfaction nous constatons que bien des thématiques abordées par le Pape sont aussi celles que depuis longtemps Echo porte en avant et pour lesquelles il continuera à s’engager dans le futur.
Nous publions quelques extraits du document dans lequel on distingue quatre points principaux:
 

I/ La rencontre avec le Christ, héritage du grand jubilé

Cette année jubilaire a été fortement caractérisée par la demande de pardon. Cette ’purification de la mémoire’ a raffermi nos pas dans le chemin vers le futur, nous rendant ensemble plus humbles et vigilants dans notre adhésion à l’Evangile. Une tâche importante nous attend et nous devons mettre la main à une programmation pastorale post jubilaire efficace. Il est toutefois important que tout ce que nous proposerons, avec l’aide de Dieu, soit profondément enraciné dans la contemplation et dans la prière. Notre temps est un continuel mouvement qui atteint souvent l’agitation avec le risque facile de ‘l’action pour l’action’. Nous devons résister à cette tentation cherchant à ‘être’ avant  de ‘faire’.
 

II/ Un visage à contempler

Les hommes de notre temps, bien qu’il n’en soient pas toujours conscients, demandent aux croyants d’aujourd’hui non seulement de ‘parler’ du Christ mais en un certain sens de le leur faire ‘voir’. Notre témoignage serait d’une pauvreté insupportable, si pour commencer nous n’étions pas contemplateurs de Son visage. Et la contemplation du visage du Christ ne peut que puiser à tout ce que nous dit de Lui la Sainte Ecriture, au point que St Jérôme pouvait énoncer avec vigueur : L’ignorance des Ecritures c’est l’ignorance du Christ même.
 

III/  Repartir du Christ

Face aux défis et aux problèmes de la société nous nous interrogeons avec un optimisme confiant, conscients qu’il n’existe pas une formule magique. Non, ce n’est pas une formule magique qui nous sauvera, mais une Personne, et la certitude qu’Elle inspire: «Je suis avec vous!». Il ne s’agit pas alors d’inventer un ‘nouveau programme’. Le programme existe déjà: c’est celui de toujours, contenu dans l’Evangile et dans la Tradition vivante. En ultime analyse, il trouve son origine dans le Christ même, à connaître, aimer, imiter, pour vivre en Lui la vie trinitaire et transformer avec Lui l’histoire jusqu’à son accomplissement dans la Jérusalem céleste. Ce programme de toujours est le nôtre pour le troisième millénaire. Toutefois il est nécessaire qu’il se traduise en orientations pastorales adaptées aux conditions de chaque communauté. C’est dans les Eglises locales qu’on peut établir ces traits concrets programmés – objectifs et méthodes de travail, recherche des moyens nécessaires – qui permettront à l’annonce du Christ d’atteindre les personnes, façonner les communautés, influencer en profondeur moyennant le témoignage des valeurs évangéliques dans la société et dans la culture. C’est donc une œuvre de reprise pastorale enthousiasmante qui nous attend. Une œuvre qui nous implique tous. Je désire cependant attirer notre attention sur certaines priorités pastorales:
 

a)     La sainteté. Si le Baptême est une véritable entrée dans la sainteté de Dieu à travers notre insertion dans le Christ et la réception de son Esprit, ce serait un contresens de se contenter d’une vie médiocre et d’une spiritualité superficielle. Les voies de la sainteté sont multiples et adaptées à la vocation de chacun.

b)    La prière. La prière n’est pas donnée par nature. Il est nécessaire d’apprendre à prier. Et n’est-ce pas peut-être un ‘signe des temps’ qu’on enregistre aujourd’hui dans le monde, malgré les amples processus de sécularisation, une exigence diffuse de spiritualité, qui s’exprime en grande partie dans un besoin renouvelé de prière? ll faut alors que l’éducation à la prière devienne en quelque manière un point important de chaque programme pastoral.

c/ L’eucharistie dominicale. Au XXe siècle, spécialement depuis le Concile,  la communauté chrétienne s’est impliquée davantage dans la célébration des sacrements et surtout de l’Eucharistie. Il faut insister dans cette direction en donnant  un relief particulier à l’Eucharistie dominicale et au dimanche, lui-même ressenti comme jour du Seigneur. Je voudrais pourtant insister, dans le sillon du Dies Domini, pour que la participation à l’Eucharistie soit vraiment pour chaque baptisé le cœur du dimanche : un engagement auquel il ne saurait renoncer, à vivre non seulement pour observer un précepte, mais comme un besoin d’une vie chrétienne vraiment consciente et cohérente.

d/ Le Sacrement de la réconciliation. Il est nécessaire que les Pasteurs s’arment de plus de confiance, de créativité et de persévérance dans la présentation et la valorisation de ce Sacrement. Les dons du Seigneur – et les Sacrements sont parmi les plus précieux - viennent de Celui qui connaît bien le cœur de l’homme et est le Seigneur de l’histoire.

e/ La primauté de la grâce. Il y a une tentation qui infiltre tout chemin spirituel et jusqu’à l’action pastorale: celle de penser que les résultats dépendent de notre capacité à faire et à programmer. Certes, Dieu nous demande une réelle collaboration à Sa grâce et donc nous invite à investir dans notre service à la cause de Son Règne toutes nos ressources d’intelligence et d’activité. Mais attention à nous souvenir que ‘sans le Christ nous ne pouvons rien faire’.

f/ Ecoute de la Parole. Il n’est pas douteux que cette primauté de la sainteté et de la prière n’est concevable qu’à partir d’une écoute renouvelée de la Parole de Dieu.

g/ Annonce de la Parole. Nous nourrir de la Parole pour être ‘serviteurs de la Parole’ dans l’engagement de l’évangélisation: voici certainement une priorité pour l’Eglise au début du nouveau millénaire. Nous devons revivifier en nous le sentiment enflammé de Paul, lequel s’exclamait : Malheur à moi si  je ne prêche pas l’Evangile (1 Cor.9,16). Cette passion ne manquera pas de susciter dans l’Eglise un nouvel élan missionnaire, qui ne pourra être demandé à une élite de ‘spécialistes’ mais devra engager la responsabilité de tous les membres du peuple de Dieu.
 

IV/  Témoins de l’amour
Faire de l’Eglise la maison et l’école de la communion: voici le grand défi qui nous attend au seuil du millénaire qui commence, si nous voulons être fidèles au dessein de Dieu et répondre aux attentes du monde.
Avant de programmer des initiatives concrètes, il faut promouvoir une spiritualité de la communion. Ne nous faisons pas illusion: sans ce chemin spirituel, les instruments extérieurs de la communion serviraient bien peu. Ils deviendraient des appareils sans âmes, des masques  de communion plus que ses voies d'expression et de croissance.
L'unité de l'église n'est pas uniformité, mais intégration organique des diversités légitimes. Une attention spéciale doit être assurée à la pastorale de la famille, d'autant plus nécessaire dans le moment historique présent, que nous sommes en train de vivre une crise diffuse et radicale de cette institution fondamentale.
Puis, que dire de l'urgence de promouvoir la communion dans le cadre délicat de l'engagement oecuménique? La prière de Jésus au Cénacle: " Comme Toi, Père, Tu es en moi et moi en Toi, qu'eux aussi soient en nous" (J.17,21) est, tout ensemble, révélation et invocation. La prière du Christ nous rappelle que ce don a besoin d'être accueilli et développé de manière toujours plus profonde. L'invocation 'ut unum sint' est à la fois un impératif qui nous oblige, une force qui nous soutient et une réprimande salutaire pour nos faiblesses et étroitesses de coeur. Et, sur la prière de Jésus - et non sur nos propres capacités - se fonde la confiance de pouvoir atteindre dans l'histoire, la communion pleine et visible de tous les chrétiens.
Enfin il faut confirmer l'option préférentielle pour les pauvres: c'est l'heure d'une nouvelle ' imagination de l'amour'. Nous devons faire en sorte que les pauvres se sentent chez eux dans toute communauté chrétienne.
Et comment pouvons-nous nous tenir à l'écart, face à la perspective d'un désastre écologique qui rend inhospitalières et ennemies de l'homme de vastes zones de la planète? Telles sont les urgences auxquelles l'âme chrétienne ne peut rester insensible. Allons de l'avant avec espérance.
Mirco Trabuio
 
 
 

Chroniques du Jubilé


« La Porte Sainte se ferme…
mais reste ouvert le Cœur du Christ »
 

A la fin de ce Grand Jubilé, qui s’est conclu avec la fermeture de la Porte de Saint Pierre le 6 janvier dernier, naît spontanément le désir de faire une rétrospective des événements les plus significatifs, ceux qui seront désormais gravés dans notre esprit et notre cœur, et qui lui ont donné une empreinte singulière et originale.
La tentation n’a pas épargné non plus le S.Père qui, peu avant Noël, lors d’une rencontre avec la Curie romaine, a voulu passer en revue les différents moments de cette grande Année, en feuilletant comme dans un album les passages les plus marquants.
En effet, nous pouvons dire que ce Jubilé à peine terminé, fut riche en événements, mais encore plus riche de signification qui aux yeux d’un observateur attentif ne pouvait pas passer inaperçue: valeur de la grâce qui nous a accompagnés, valeur aussi de J.P.II qui a su transmettre à travers chaque  geste simple une profonde intensité de sentiments et de foi. Souvenons-nous, pour prendre un exemple parmi tant d’autres, de l’embrassement du crucifix en St Pierre le 12 mars 2000; par ce signe, le Souverain Pontife n’a pas voulu seulement mettre en évidence le caractère pénitentiel du Jubilé, mais il a accompli un geste concret d’humilité, demandant pardon des péchés commis par les hommes dans l’Eglise au long des siècles. Il y eut aussi le passage de la Porte Sainte en St-Paul-hors-les-Murs, ensemble avec les représentants des autres confessions, pour souligner le caractère œcuménique du Jubilé et l’effort entrepris pour le mener à son terme; enfin, le pèlerinage en Terre Sainte où, pèlerin parmi les pèlerins, il a voulu parcourir à nouveau la route du salut en revenant sur les lieux du Sauveur et demandant pour lui et pour l’Eglise la grâce de la conversion…
Une autre mention doit être faite de la Journée mondiale de la jeunesse, qui a tant ému le cœur du Pape jusqu’à le faire ‘jeune parmi les jeunes’.
Jean-Paul II l’admet lui-même : S’il y a une image du Jubilé de l’an 2000 qui, plus que d’autres restera vive en ma mémoire, c’est certainement celle de la mer de jeunes avec lesquels j’ai pu établir une sorte de dialogue privilégié, sur le fil d’une sympathie réciproque et d’une profondeur intense… Le Jubilé des Jeunes nous a comme ‘abasourdis’, nous livrant un message d’une aspiration profonde vers ces valeurs authentiques qui ont en Christ leur plénitude.
Pendant toute sa durée le Jubilé a rencontré des mondes amples et divers, proposant aux fidèles des thèmes de grande valeur, aussi bien de nature spirituelle que de portée sociale; même si l’on considère sa clôture formelle le 6 janvier, pour l’essentiel il n’est pas terminé: au contraire, nous pourrions presque dire qu’il n’en est qu’à son début, car maintenant plus que jamais c’est le temps de cueillir la moisson abondante qui a été semée durant toute cette année.
Avec la lettre apostolique Novo millennio ineunte, le Pape lance en fait un encouragement fort à projeter le futur, et propose quelques lignes de réflexion qui peuvent aider toute la communauté chrétienne à repartir avec un élan renouvelé après l’engagement jubilaire, à prendre le large pour une pêche qui sera abondante comme au temps de Simon pourvu qu’on se fie au fait que Jésus est le même, hier, aujourd’hui et toujours ! C’est pourquoi il faut repartir du Christ, repartir de Lui avant tout, dans l’engagement quotidien de la sainteté, nous mettant en attitude de prière et à l’écoute de Sa parole.
Au début de mon pontificat et bien souvent par la suite, j’ai crié aux fils de l’Eglise et au monde : « Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ ». Je désire le crier encore, au terme de ce Jubilé, au début du nouveau millénaire.
Ce message, qui résonna dans toute la place Saint Pierre au début de son pontificat, trouve encore aujourd’hui son actualité ; la voix n’est plus ferme et décidée comme autrefois, mais le message est clair : C’est Jésus Christ le but ultime de chaque chrétien et c’est dans la foi en Lui que se trouve le salut; il n’y a aucune espérance de le trouver ailleurs.
Agnès Rubino
 
 

La paix naît dans le dialogue


"Que le Seigneur nous donne sa Paix, la paix qui n’est par fruit de compromis humains, mais surprenant effet de Son regard bienveillant sur nous. Voici la paix que nous invoquons aujourd’hui, célébrant la 34ème journée mondiale de la paix".
Le Pape salue ainsi l’humanité dans le 1er jour du nouveau millénaire, le 1er janvier, solennité de Marie mère de Dieu. Cette paix invoquée trouve aujourd’hui des terrains difficiles pour l’accueillir; des terres rendues arides par l’athéisme dominant, encombrées des pierres de nos raisons et des justices humaines, étouffées par les ronces d’habitudes hédonistes et égoïstes. Cependant il est indispensable de planter à nouveau cette semence afin que lui germe une nouvelle pousse qui porte paix, harmonie et réconciliation à tous les coeurs qui les désirent.
Pour souligner cette urgence Jean Paul II a déclaré 2001 ‘Année internationale du dialogue entre les civilisations’: Je renouvelle aujourd’hui, dans ce subjectif cadre liturgique, à toute personne de bonne volonté cette invitation pleine de sollicitude attristée: parcourir avec confiance et ténacité la voie privilégiée du dialogue. Seulement ainsi les richesses spécifiques, qui caractérisent l’histoire et la vie des hommes et des peuples, ne seront pas dispersées, mais au contraire, pourront concourir à construire une ère nouvelle de fraternelle solidarité.
Dans le Message écrit pour accompagner cette journée (du titre : "dialogue entre les cultures pour une civilisation de l’amour et de la paix"), le Pape indique avec une extrême clarté et avec vigueur les routes à parcourir pour que le rapport entre les hommes soit toujours plus inspiré de l’idéal d’une fraternité vraiment universelle. Sans le partage de cet idéal, la paix ne pourra pas être assurée de manière stable, affirme-t-il au début de son écrit, conscient que l’humanité commence ce nouveau tronçon de son histoire avec des blessures encore ouvertes, éprouvée en de nombreuses régions par des conflits rudes et sanguinaires, fruit des difficiles rapports entre des hommes de différentes cultures et civilisations habitant dans les mêmes territoires. L’amour de la patrie est une valeur à cultiver, mais sans étroitesse d’esprit, aimant ensemble la famille humaine entière et évitant ces manifestations pathologiques que l’on constate lorsque le sens d’appartenance prend des tons d’auto exaltation et d’exclusion de la diversité, se développant en formes nationalistes, racistes et xénophobes.

Paroles incisives pour la conscience de nous tous qui, de plus en plus fréquemment, entrons en contact avec des personnes provenant d’autres pays. L’invitation claire demande de ne pas transformer le sens d’appartenance culturelle en clôture; dans ce but il faut approfondir sereinement la connaissance, ne pas être conditionné par des préjugés négatifs, relativement aux autres cultures. Cela contribue aussi à ne pas uniformiser l’humanité multicolore en un modèle culturel unique, qui surpasserait les autres: les modèles culturels de l’Occident paraissent attrayants, mais révèlent malheureusement un appauvrissement progressif humain, spirituel et moral. La culture qui les engendre est marquée par la prétention dramatique de vouloir réaliser le bien de l’homme en tenant compte de moins en moins de Dieu, Bien suprême. Mais une culture qui refuse de se référer à Dieu perd son âme propre et se désoriente, devenant culture de mort! il est alors important d’assumer comme modèle Dieu un et trine (cfr. J.17, 11.21). C’est plutôt l’expression de la convergence d’une variété multiforme devenue pour cela signe de richesse.

Donc, le dialogue devient urgent qui porte à reconnaître la richesse de la diversité et dispose les âmes à l’acceptation réciproque. A ce propos il faut rappeler le principe selon lequel les immigrés doivent toujours être traités avec le respect dû à la dignité de toute personne.

Accueillons avec responsabilité cette invitation au dialogue promu par le Chef de l’Eglise, tout en étant conscient que le dialogue est difficile, parce que sur lui pèse l’hypothèque de tragiques héritages de guerres, conflits, violences et haines, que la mémoire continue à alimenter.

Pour surmonter les barrières de l’incommunicabilité, la route à parcourir est celle du pardon et de la réconciliation: .... dans la vision chrétienne c’est l’unique voie pour atteindre le but de la paix! et en ce temps de Carême fixons notre regard sur le Crucifix, qui nous remémore la prière de Jésus au Père à l’instant de mourir : «Père pardonne leur, car ils se savent pas ce qu’il font» (Lc. 23,34); Il nous enseignera comment on fait pour pardonner.        S.C.
 
 

Jérusalem,
ville de désaccord
 

* La violence à Jérusalem est en pleine contradiction avec la nature et la vocation de la ville. Bien que Dieu l’ait voulue comme cité de réconciliation, aujourd’hui c’est la ville de la non réconciliation - ainsi a parlé Mgr. Michel Sabbah, Patriarche latin de Jérusalem. Après la solution politique, persistante, il y a celle religieuse:
"Les leaders politiques et religieux doivent considérer la sainteté de la ville, patrimoine de l’humanité. Les chefs politiques doivent mettre en place une voie spéciale pour maintenir le caractère sacré de la ville, le respect et la sauvegarde des droits civils et religieux la liberté de culte et la possibilité d’accès en temps de paix et de guerre  Il faut souscrire un statut spécial reconnu par la communauté internationale pour garantir la stabilité. L’unique protection valable pour tous: hébreux, musulmans et chrétiens consistera à créer des lois justes et non discriminatoires, parce que la nature de Jérusalem et sa vocation divine n’admettent aucune discrimination ni exclusive.
En 1922 les chrétiens représentaient 51% de la population en ville; en 1947 ils n’étaient plus qu’un tiers; aujourd’hui c’est seulement 2% de la population locale qui est chrétienne. Mgr Sabbah conclut avec un message d’espérance «un jour le conflit finira. Une authentique vie chrétienne reste une lutte pour aimer et construire un constant esprit oecuménique, dialogue inter religieux, justice et paix». (Fides)
 
 

* UKRAINE - Toujours plus plausible est la possibilité que le Pape se rende en Ukraine au cours du prochain été (du 23 au 26 juin). Après la Géorgie et la Roumanie ce serait le troisième Pays à majorité orthodoxe qui serait visité par Jean Paul II. Les autorités civiles désirent ardemment cette visite, mais ce ne sera pas facile de surmonter les défiances de l’Eglise Orthodoxe divisée intérieurement en trois blocs (un fidèle au patriarcat de Moscou et deux autonomes).
En fait dans une lettre née d’une rencontre du Synode orthodoxe ukrainien à Kiev, le métropolite Vladimir demande au Pontife de Rome d’ajourner son voyage dont, d’après lui, l’Eglise Orthodoxe Ukrainienne n’a pas été avisée officiellement. A cette raison s’ajoute le problème d’un manque de régularisation des rapports entre gréco-catholiques et orthodoxes dans l’Ukraine occidentale et la persistance de situations de schismes ecclésiastiques en Ukraine. Dans la lettre on souligne en fait que les éventuelles rencontres entre le Pape et les leaders schismatiques seraient considérées comme pesantes ingérences dans les affaires internes, susceptibles de provoquer de graves conséquences dans les relations entre l’église Romano-catholique et les orthodoxes. Parmi celles-ci le risque d’une cessation de toute les relations entre nos églises, marquant ainsi le terme de l’époque du Concile Vatican II dans les relations catholico-orthodoxe. Nous prions le Seigneur afin que cela ne se produise pas, ainsi est-il affirmé dans la lettre signée de 42 évêques de l’Eglise Orthodoxe Ukrainienne. De notre côté, il est important de soutenir le Pape de nos prières pour que, inspiré par l’Esprit Saint, il écoute la voix de Dieu et non celle des hommes.
 
 
 

* VIET-NAM - Appel pour la liberté religieuse. Le régime répond : c’est une subversion . Quatre leaders des religions présentes au Viet-Nam ont fait appel au gouvernement pour demander la reconnaissance des droits humains reconnus par l’ONU, l’absolue liberté religieuse, la restitution des propriétés confisquées, la fin de l’ingérence du Parti dans les affaires internes aux religions.
En réponse ils ont été accusés par le Secrétariat Général du Parti Communiste d’être des forces hostiles qui tentent de renverser l’ordre constitué et désagréger le régime socialiste. La réalité est que ‘après la conquête du Viet-Nam du Sud, le 30 avril 1975 - écrivent les leaders - le parti communiste a imposé un régime inhumain sur les religions’. Malgré cette politique cruelle, continue la déclaration, ‘les religions n’ont cessé de résister de manière pacifique et non violente pour exiger le droit à la liberté religieuse et sont déterminées à lutter jusqu’à l’obtention d’une réelle liberté religieuse, comme il en est dans la majorité des pays civilisés du monde’. En attendant, la répression religieuse continue.
 

* Cuba - Interdiction de porter des objets religieux à l’école - signale Fides. Les écoles primaires de la capitale cubaine ont interdit la présence en classe aux élèves qui portent des objets religieux: crucifix, petites images, médailles, scapulaires... Les parents d’élèves ont protesté en se rendant au ministère de l’Education pour faire opposition à cette règle. Selon le dicastère, cette mesure a été adoptée pour que les expressions religieuses ‘ne fassent pas obstacle’ au travail politico-idéologique développé auprès des élèves.
 

* Corée - Le Grand Jubilé de l’Eglise de Corée s’est déroulé à l’enseigne de la réconciliation. En effet tout au long de l’an 2000 se sont déroulées des rencontres entre les présidents du Nord et du Sud, une visite d’une délégation vaticane, des rencontres pour la réunification des familles, ce que tout le monde approuve comme étant un des signes de la paix: on peut dire que ce fut un des fruits du Jubilé.
Tandis que Séoul se défendait des attaques et des menaces (même nucléaires) qui venait du Nord, l’Eglise, la première, eut le courage de parler de réconciliation et unité. La force pour ce faire lui venait de la célébration de 1984 lorsque le Sud a fêté - avec la visite du Pape - les 200 ans de son évangélisation. Depuis lors, l’Eglise de Corée s’est transformée: d’Eglise qui recevait des apports de l’étranger, elle est devenue une Eglise qui apporte des aides. Celles-ci, matérielles et spirituelles, ont été attribuées surtout aux frères et soeurs du Nord.
En mars 2000, chaque diocèse du Sud a considéré de son devoir d’avoir une relation spéciale avec une province ou une ville du Nord, lui consacrant sa prière, la recherche et la distribution des aides. Mais l’homme ne vit pas seulement de pain. C’est pourquoi les diocèses ont aussi lancé une campagne de prières et de soutien pour l’évangélisation du Nord. Depuis quelques années a été ouverte à Séoul une Ecole pour la Réconciliation. L’année du jubilé y a vu 1200 incrits. La première leçon qui s’apprend dans cette école est que pour se réconcilier il faut pardonner et demander pardon.
 

«La meilleure preuve d’amour consiste à souffrir pour l’être aimé; après que le Fils de Dieu ait souffert tant de douleurs par pur amour, il ne reste aucun doute que la Croix portée par Lui ne soit devenue la plus grande marque d’amour»

(Padre Pio)
 
 
 
 

" Laissez venir à Moi les petits enfants !"


C'est l’impératif lancé par Jésus aux disciples qui tentaient de Le protéger du contact des enfants, craignant que ceux-ci puissent L'incommoder (Lc.18,16). Une invitation qui souligne avec évidence l'amour de prédilection que le Christ eut pour les petits de l'humanité. En eux Il voyait la fraîcheur d'une innocence encore intègre, préservée de la mentalité 'des grands' souvent agressée par le péché et corrompue par ses conséquences.
La spontanéité qui les caractérise pousse les enfants à être sincères et loyaux, surtout dans leurs rapports. Ici ils expriment l'amour pur, désintéressé, privé d'égoïsme: ils vivent, en substance, la Charité. En outre, profondément conscients de leur propre faiblesse, ils ne cherchent pas à réaliser des oeuvres au-dessus de leurs forces et c'est ainsi qu'avec confiance il s'en remettent aux adultes pour atteindre l'objectif: ils vivent donc la Foi. Et puis, les enfants ne cessent de rêver. La fantaisie, le jeu les poussent à obtenir toujours quelque chose en plus pour enrichir leurs propres distractions. Très souvent ils ne seront pas satisfaits, mais ils ne perdent jamais l'Espérance. Voici donc les trois vertus principales foi, espérance et charité, vertus cardinales de notre vie spirituelle, qui sont présentes chez les enfants de manière naturelle. Jésus le savait, c’est pourquoi il nous a exhortés à faire comme eux, à récupérer ce monde que nous avons laissé dans l’enfance mais que, dans le fond, nous gardons toujours à l’intérieur de nous, bien vivant, oublié en quelque coin dans l’attente d’être revécu.
Mais aujourd’hui, malheureusement, nous assistons avec horreur à un bouleversement de ces lois naturelles. Les enfants sont toujours davantage victimes d’un poison mortel capable de détruire tout ce qui est pur et délicat. C’est le poison de l’égoïsme et de l’abus qui s’insinue en ces petites créatures et les détourne de ce monde dont ils sont les propriétaires indiscutés. Ainsi, parmi tant de situations dramatiques connues ou cachées (travail des mineurs, abus sexuels, exploitation, abandon...) nous mettons en évidence une réalité qui dévoile comment l'inextinguible soif de pouvoir cachée dans le coeur humain, utilise comme instrument de haine et de mort ces petits qui, au contraire, auraient envie de jouer et d'être aimés.
C'est le cas des enfants-soldats, plus de 300.000 de moins de dix-huit ans (mais l'âge moyen est de 5 à 15 ans) impliqués dans les dizaines de conflits qui ensanglantent le monde. Cette plaie pénètre profondément les racines de ceux qui vivent depuis des décennies dans la violence au quotidien, qui détruit les règles élémentaires de la cohabitation civile: Sierra Leone, Sri Lanka, Afganistan, Cambodge, Birmanie, Colombie, Ouganda, Angola, Soudan, Burundi, Congo, et encore: Palestine, Pérou, Tchétchénie, Kurdistan... une longue liste de pays où on n’a pas droit à sa propre enfance.
Les méthodes de recrutement sont les mêmes partout: orphelins (souvent fils de tués par ceux qui contraignent alors les enfants aux armes) ou adolescents kidnappés à leurs familles et conduits dans des camps militaires, endoctrinés, bourrés de drogue et envoyés à la guerre. Face à l'impuissance des organisations internationales on assiste toutefois à la mobilisation de la conscience civile. En fait, diverses initiatives laïques et religieuses ont surgi, qui s'engagent à ‘racheter’ les jeunes, victimes de cette logique de guerre, et à pourvoir à un projet de rééducation pour la réinsertion des enfants-guerriers.
Enfin, nous les hommes avons réussi à éloigner de Jésus les enfants, de Celui qui est amour, paix, réconciliation... Mais le Maître ne se décourage pas, et aujourd'hui encore Il continue à nous répéter: "Laissez venir à moi les petits enfants... c'est à eux qu'appartient le Royaume des Cieux". Cessons donc de transformer les enfants en odieux adultes et, nous mêmes, apprenons à redevenir enfants.     Stéphanie Consoli

Jean-Paul II

Que le Carême soit à l’enseigne de la Charité


"La charité ne tient pas compte du mal reçu" (1 Cor. 13,5). C’est le thème central du message que le Saint Père a donné à ses fils pour accompagner le chemin du Carême. Aux hommes et aux femmes d’aujourd’hui le Christ adresse l’invitation à monter à Jérusalem, annonce le Pontife  Il l’adresse avec une force particulière en carême, temps favorable pour se convertir et retrouver la pleine communion avec Lui, en participant intimement au mystère de Sa mort et de Sa résurrection. Cette invitation se révèle particulièrement difficile pour tous ces chrétiens qui, face à la perspective de la foi, adoptent une attitude de sourde résistance et vont parfois jusqu’à la rébellion ouverte. Ce sont ceux qui ne soutiennent pas leur propre foi par la prière et vivent la Célébration Eucharistique dominicale seulement comme un devoir à remplir.
Mais, comment accueillir l’invitation à la conversion que Jésus nous adresse en ce Carême? Comment réaliser un sérieux changement de vie? demande le Pape. Avant tout en ouvrant nos coeurs aux messages touchants de la liturgie; la période qui prépare à Pâques représente un don providentiel du Seigneur et une précieuse possibilité pour s’approcher de Lui, rentrant en soi-même et se mettant à l’écoute de Ses suggestions intérieures. Mais ce n’est pas assez... Cela ne suffit pas à ces baptisés qui ne perçoivent pas l’urgence de se confronter avec la vérité de l’Evangile. Ils tentent de vider et rendre inoffensives, pour qu’elles ne troublent pas leur mode de vie, des paroles comme : "aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent" ( Lc. 6,27). De telles paroles si elles sont prises au sérieux, obligent à une radicale conversion. A l’inverse, quant on est offensé et blessé, on est tenté de céder aux mécanismes psychologiques de l’auto compassion et de la revanche, ignorant l’invitation de Jésus à aimer son propre ennemi.

Mais - nous enseigne Jean Paul II – ayons confiance dans l’amour miséricordieux de Dieu qui ne tient pas compte du mal en vue du repentir. Combien riches de salutaires enseignements, résonnent les mots du Seigneur: "aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent, parce que vous êtes fils de votre Père céleste qui fait briller son soleil sur les méchants et sur les bons, et fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes" (Mt. 5,44-45). Aimer celui qui nous a offensé désarme l’adversaire et peut transformer en un lieu de solidaire coopération, même un champ de bataille. Se réconcilier peut paraître problématique quand il y a un véritable péché à l’origine. Et puis, si la faute vient de l’autre, se réconcilier peut  être vu  franchement comme une humiliation déraisonnable. Pour faire un semblable pas est nécessaire un chemin de conversion intérieure; il faut le courage de l’humble obéissance au commandement de Jésus. Sa parole ne laisse aucun doute: non seulement celui qui provoque l’inimitié, mais aussi la personne qui la subit, doit chercher la réconciliation (Cfr. Mt. 5,23-24). Le chrétien doit faire la paix même quand il se sent victime de celui qui l’a injustement offensé et frappé. Le Seigneur même a agi ainsi. Il attend que le disciple Le suive, coopérant de cette manière à la Rédemption du frère.

La charité ne tient pas compte du mal reçu" ( 1 Cor.13,5). Saint Paul rappelle que le pardon est une des forme les plus élevées de l’exercice de la charité. La période du carême représente un temps propice pour mieux approfondir la portée de cette vérité. Ce n’est pas facile. Saint Jean Chrysostome, commentant l’enseignement du Seigneur sur le chemin vers Jérusalem, rappelle en fait que le Christ ne laisse pas Ses disciples ignorants des luttes et des sacrifices qui les attendent. Il souligne que renoncer à son propre ‘moi’ est difficile mais pas impossible puisqu’on peut compter sur l’aide de Dieu, à nous accordée ‘moyennant la communion avec la personne du Christ’.
Rédaction

«Revenez à la primitive ferveur»

Un rappel constant à l'Amour qui sauve


Le feu éternel de l'Amour Trinitaire se déverse aujourd'hui avec une bouleversante surabondance sur le monde, à travers le Coeur Immaculé de la Reine de la Paix.

Le Dieu 'riche en miséricorde' déjà au début de l'histoire du salut lorsqu'Il révéla son Nom à Moïse sur le Sinaï, proclama la miséricorde principale attribuée au mystère divin: "YHWH, YHWH, Dieu miséricordieux et bon, lent à la colère et riche en grâce et en fidélité" (Ex.33,18-19). Ensuite, en Jésus Christ il s'est révélé pleinement dans sa plus intime essence: Dieu est Amour (1 J.4,8); Eternel échange d'amour: Père, Fils et Esprit Saint (CCC 221). Dans ces temps où les spirales des ténèbres semblent environner la cité des hommes, Il envoie parmi nous la Reine de la Paix uniquement par amour, manifester au monde la gloire de Son amour miséricordieux, à travers l'indicible tendresse du coeur d'une Mère: Chers enfants, ces temps  sont des temps particuliers, c'est pourquoi Je suis avec vous, pour vous aimer et vous protéger, pour protéger vos coeurs de satan et pour vous rapprocher tous toujours davantage du Coeur de mon Fils Jésus (mess.25.09.93). Par amour de l'homme, Dieu M’envoya parmi vous pour vous montrer le chemin du salut, le chemin de l'amour (mess.25.04.95). Ailleurs Elle répète C’est pour cela que Je suis avec vous, pour que Je vous enseigne et vous rapproche de l'amour de Dieu (mess.25.05.99).
Notre-Dame demande une profonde décision existentielle, qui naît de la liberté des enfants de Dieu, de Lui offrir joyeusement nos pauvres coeurs durcis et assombris de pesantes histoires de péchés et d'innombrables blessures, pour les raviver totalement à la flamme de l'amour divin dont son Coeur Immaculé déborde pour nous. Petits enfants, vous cherchez la paix et vous priez de différentes manières, mais vous n’avez pas encore donné votre cœur à Dieu, afin qu’Il le remplisse de Son amour (mess.25.05.99). Seulement ainsi, les profondeurs malades de notre âme seront revitalisées et nous pourrons recouvrer la plénitude de la vie, de la paix et de la vraie joie, qui se diffusent sans cesse du Cœur du Christ, unique Sauveur : C’est pourquoi Je vous invite tous à ouvrir vos cœurs à l’amour de Dieu. Il est tellement grand et ouvert à chacun de vous (Mess.25.04.95) ;  Vous savez que je vous aime, que Je brûle d’amour pour vous. C’est pourquoi, chers enfants, décidez-vous pour L’aimer, brûlez d’amour. Apprenez à connaître de jour en jour l’amour de Dieu. Chers enfants, décidez-vous pour l’amour. Que l’amour prédomine en chacun d’entre vous, non pas un amour humain, mais un amour divin (mess.20.11.86).
Marie nous montre la voie concrète pour parvenir à la véritable ouverture du cœur, pour accueillir pleinement le fleuve d’amour que le Père, en ce temps, veut nous donner ‘sans mesure’, nous ouvrir totalement à la grâce de Sa présence, transformant Ses messages en vie, avec l’amour et la simplicité d’enfants, jusqu’à rendre parfaitement vivante et agissante dans nos cœurs la Parole enflammée de vérité divine de l’Evangile.
Ainsi Marie nous assure de ce qu’on peut obtenir à travers la prière profonde du cœur et l’abandon inconditionnel à Dieu : Priez, car dans la prière chacun pourra atteindre l’amour parfait (mess.25.10.87) ; Petits enfants, priez et à travers la prière vous découvrirez l’amour (mess.25.4.95) Dieu ne veut pas que vous soyez tièdes et indécis. Au contraire Il veut que vous vous abandonniez à Lui en tout (mess.20.11.86) ; Abandonnez-vous à Dieu afin qu’Il puisse vous guérir, vous consoler et pardonner en vous tout ce qui est un blocage sur le chemin de l’amour (mess.25.06.88).
Elle désire que - avec un cœur plein de tendresse, en vrais fils du Père céleste dans lequel l’Esprit crie sans cesse «Abba» - nous accueillions pleinement l’amour de Dieu qui s’exprime à tous les niveaux de notre vie. Ainsi nous réalisons avec un esprit renouvelé le grand commandement de l’ancien Peuple de l’Alliance «Tu aimeras Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toutes tes forces » (Dt 6,4-7), nous ouvrant, avec toutes les fibres de notre âme, à l’Amour du Père, qui s’offre merveilleusement à notre regard à travers le mystère de la Création :
Chers enfants, aujourd’hui Je vous invite tous à éveiller vos cœurs à l’amour. Allez dans la nature et regardez comme la nature s’éveille, cela vous sera une aide pour ouvrir vos cœurs à l’amour de Dieu-Créateur (mess.25.04.93) ; Petits enfants, réjouissez-vous en Dieu le Créateur car Il vous a créés de façon si merveilleuse (mess.25.08.88) ; Priez pour que votre vie soit un joyeux remerciement qui coule de vos cœurs comme un fleuve de joie (ibid.). Notre Mère nous invite à nous confier totalement à Dieu, éradiquant de notre cœur toute trace d’égocentrisme spirituel, qui stérilise irrémédiablement Son action en nous, nous faisant observer que la surabondance d’amour miséricordieux qui nous est donnée en ce temps nous appartient dans la mesure où nous la reversons sans cesse sur nos frères, pour faire naître en eux la lumière de vie et de communion nouvelle :
Chers enfants, aujourd’hui Je vous appelle, afin que chacun de vous commence à nouveau à aimer Dieu en premier… et ensuite, les frères et sœurs qui vous sont proches (mess.25.11.95) ; N’oubliez pas que votre vie n’est pas à vous mais un don avec lequel vous devez donner de la joie aux autres et les guider vers la vie éternelle (mess.25.12.92).

Joseph Ferraro (à suivre)
 
 
 

Saint Joseph prit avec lui son épouse…


La tradition de l’Eglise nous invite à réfléchir pendant le mois de mars sur la figure de St Joseph, dont on célèbre la fête le 19. De nombreux fidèles le prient quotidiennement, certains de sa généreuse amitié. Bien connue est la dévotion traditionnelle au « Sacré Manteau », une série d’oraisons qu’on récite 30 jours consécutifs, en mémoire des 30 ans vécus par St Joseph en compagnie de Jésus.
Dans le passé beaucoup de saints l’avaient reconnu comme leur spécial protecteur, expérimentant sa grandeur qui découle d’être l’époux de Marie, Mère du Seigneur .
Très nombreuses sont les qualités de cet homme choisi par Dieu pour être le gardien de la famille dans laquelle Il voulut naître. En 1989 Jean Paul II écrivit une lettre apostolique intitulée justement « le gardien du rédempteur » (Redemptoris Custos) dans laquelle il met en évidence le rôle fondamental que Joseph eut dans le mystère de l’incarnation. Une telle importance avait déjà motivé le Pape Pie IX à l’élire ‘Patron de l’église catholique’ dans un temps où lui même vivait avec difficulté sa mission. S’inspirant de l’Evangile, les Pères de l’Eglise ont souligné depuis le premier siècle que St Joseph, comme il eut amoureusement soin de Marie et se consacra avec un joyeux engagement à l’éducation de Jésus Christ, de la même manière garde et protège Son corps mystique, l’Eglise, dont la Vierge Sainte est figure et modèle.
Nous rapportons quelques extraits puisés librement de l’exhortation apostolique, dans laquelle s’approfondit le rapport entre Joseph et Marie, pour jeter un rayon de lumière sur la réalité que toute famille chrétienne est appelée à vivre.
Comme on déduit des textes évangéliques, le mariage avec Marie est le fondement juridique de la paternité de Joseph. C’est pour assurer Jésus de la protection paternelle, que Dieu choisit Joseph comme époux de Marie. Il s’en suit que la paternité de Joseph passe par son mariage avec Marie, c-à-d. par la famille.
Les évangélistes, tout en affirmant clairement que Jésus a été conçu par l’oeuvre de l’Esprit Saint et que dans ce mariage a été conservée la virginité (cfr. Mt 1,18-24;  Lc 1,26-34), appellent Joseph époux de Marie et Marie épouse de Joseph.(cfr.  Mt 1,16,18-20,24; Lc. 1,27; 2,5). Et de même pour l’Eglise, s’il est important de professer la conception virginale de Jésus, il n’est pas moins important de défendre le mariage de Marie avec Joseph, parce que juridiquement c’est de lui que dépend la paternité de Joseph. De là on comprend pourquoi les générations ont été établies selon la généalogie de Joseph. ‘Pourquoi - se demande St Augustin - ne devaient elles pas être à travers Joseph? N’était ce pas peut-être Joseph l’époux de Marie? (...) L’Ecriture affirme, au moyen de l’autorité angélique, qu’il était le mari. Ne craint pas, dit-il, de prendre avec toi Marie ton épouse, parce que ce qui est en elle vient de l’Esprit Saint. Il lui est donné d’imposer le nom à l’enfant bien qu’il ne soit pas né de sa semence’
Le Fils de Marie est donc aussi fils de Joseph en raison du lien matrimonial qui les unit. Dans un tel mariage ne manque aucune des conditions qui le constituent: ‘Dans ces parents du Christ se sont réalisés tous les biens des noces: la descendance, la fidélité, le sacrement. Nous connaissons la descendance, qui est le Seigneur Jésus lui même; la fidélité, car il n’y a aucun adultère; le sacrement, parce qu’il n’y a pas divorce’ (St Augustin). Au moment culminant de l’histoire du salut, quand Dieu révèle son amour pour l’humanité moyennant le don du Verbe, c’est vraiment le mariage de Marie et de Joseph qui réalise en pleine ‘liberté’ le ‘don nuptial de soi’ dans la manière d’accueillir et d’exprimer un tel amour.
"Dans cette grande entreprise du renouvellement de toutes les choses en Christ, le mariage, lui aussi purifié et rénové, devient une réalité nouvelle, un sacrement de la nouvelle Alliance. Et voici qu’au seuil du Nouveau Testament, comme déjà au début de l’Ancien, il y a un couple. Mais, tandis que celui d’Adam et Eve a été source du mal qui a inondé le monde, celui  de Joseph et de Marie constitue le sommet, duquel la sainteté se répand sur toute la terre  Le Sauveur a commencé l’oeuvre du salut avec cette union virginale et sainte dans laquelle se manifeste Sa toute puissante volonté de purifier et sanctifier la famille, ce sanctuaire de l’amour et ce berceau de la vie". ( Paul VI).

Combien d’enseignements dérivent de là, aujourd’hui pour la famille! Puisque ‘ l’essence et les devoirs de la famille sont finalement définis par l’amour’ et que ‘la famille reçoit la mission de conserver, révéler et communiquer l’amour,  reflet et participation vivante et réelle de l’amour de Dieu pour l’humanité et de l’amour du Christ Seigneur pour l’Eglise, Son épouse’ (Familiaris Consortio, 17), et toutes les familles chrétiennes doivent le réfléchir. En elles, en fait, ‘par un mystérieux dessein de Dieu a vécu caché pendant de longues années le Fils de Dieu : en elle, donc, est le prototype et l’exemple de toutes les familles chrétiennes’. St Joseph a été appelé par Dieu à servir directement la personne et la mission de Jésus moyennant l’exercice de sa paternité: réellement, de cette manière il coopère dans la plénitude des temps au grand mystère de la Rédemption et est vraiment ‘ministre du salut’.
Sa paternité s’est exprimée concrètement ‘dans le fait d’avoir fait de sa vie un service, un sacrifice au mystère de l’Incarnation et à la mission rédemptrice qui  y est associée’. Puisqu’il n’est pas concevable qu’à un devoir aussi sublime ne correspondent pas les qualités requises pour le développer de manière adéquate, nous devons reconnaître que Joseph eut envers Jésus ‘par don spécial du ciel, tout cet amour naturel, toute cette sollicitude affectueuse que le coeur d’un père puisse connaître’. Avec la puissance paternelle sur Jésus, Dieu a aussi rendu participant Joseph de l’amour correspondant, cet amour qui a sa source dans le Père, ‘duquel toute paternité au ciel et sur la terre, tire son nom’. (Eph.3,15) ».
Stéphanie Consoli
 
 

" Que ta volonté soit faite…"
Presque chaque mois la Madone nous invite à prier. Cela signifie que la prière a une très grande valeur dans le plan du salut. Mais quelle est la prière recommandée par la Vierge? Comment devons-nous prier afin que notre rencontre avec Dieu soit efficace et Lui soit agréable? Commentant les messages de la Reine de la Paix dans une assemblée romaine, don Gabriele Amorth nous aide à trouver la réponse à nos interrogations.
«  Beaucoup entendent ainsi la prière : «  donne-moi, donne-moi, donne-moi… » et ensuite, s’ils ne reçoivent pas ce qu’ils demandent, ils disent : « Dieu ne m’a pas exaucé ». La Bible nous apprend que c’est l’Esprit Saint qui prie pour nous avec des gémissements ineffables, pour demander les grâces dont nous avons besoin. La prière n’est pas le moyen de plier la volonté de Dieu à la nôtre. Il est légitime que nous priions pour ces choses qui nous semblent utiles, que nous jugeons nécessaires pour nous, cependant rappelons-nous toujours que notre prière doit être subordonnée à la volonté de Dieu.
Le modèle de prière reste toujours celle de Jésus au Jardin des oliviers : « Père, si c’est possible, que passe loin de moi ce calice, mais que Ta volonté soit faite et non la mienne ». Bien des fois la prière ne nous donne pas ce que nous demandons: elle nous donne bien davantage, car souvent ce que nous demandons n’est pas le meilleur pour nous. Alors, la prière devient le grand moyen qui plie notre volonté à la volonté de Dieu et fait que nous nous uniformisions à elle. Tant de fois il semble que nous disions presque : « Seigneur, je Te demande cette grâce, j’espère que c’est conforme à Ta volonté, mais donne-moi cette grâce ». Plus ou moins implicitement, c’est bien notre raisonnement, comme si nous connaissions ce qui est meilleur pour nous. Revenant à l’exemple de prière de Jésus au Jardin, il nous semble à nous que cette demande n’a pas été exaucée, parce que le Père n’a pas éloigné le calice : Jésus l’a bu jusqu’à la lie, et pourtant dans la lettre aux Hébreux nous lisons : « Cette prière a été exaucée ». Cela veut dire que bien souvent Dieu exauce selon Ses vues ; en fait, Il n’a pas exaucé la première partie de la prière (‘si c’est possible, que passe loin de moi ce calice’) Il a exaucé la seconde partie : « …Mais que soit faite Ta volonté et non la mienne », et comme le Père savait qu’il était mieux pour Jésus, pour son humanité, (et pour nous) que Jésus souffrît,  Il lui a donné la force d’endurer Sa Passion.
La Madone nous exhorte aussi à prier en groupe, en famille… Ainsi, la prière deviendra une source d’union, de communion ».
(don G. Amorth – d’un enregistrement)
 
 

Comme il est bien connu de tous ceux qui suivent les événements de Medj., Jelena Vasilj fut l’un des instruments à travers lesquels la Gospa a transmis Ses messages. A Jelena en particulier (ainsi qu’à son amie Marijana) a été confiée la charge de transmettre des messages spécifiques destinés au Groupe de prière de Medj. Il débuta en juin 1983, guidé spirituellement par PèreTomislav Vlasic, et poursuivit son chemin durant 4 ans, comme demandé par la Sainte Vierge.
Nous puiserons d’Echo en Echo à ces messages pour introduire les réflexions que Jelena écrira pour notre journal; réflexions mûries depuis des années dans son coeur, fruit de toutes les semences que Marie avait déposées en elle.
Le 27 février 1988 la Madone lui dit :  «Mes chers enfants! En toute personne reconnaissez Jésus souffrant. Il a besoin de votre amour. Aimez vos frères et sœurs, cependant par amour et non par force. Efforcez-vous vraiment de trouver en eux Jésus… »
 
 

"La véritable essence de l’amour"

par Jelena Vasilj


L’amour est comme la lumière, chaque fois que nous essayons de le saisir il s’enfuit. C’est un mot qui passe souvent nos lèvres, mais peut aussi nous rendre muet. Il nous semble tout à fait familier même si, découragé, quotidiennement nous n’en reconnaissons pas le visage.
Nous pouvons observer que le temps dans lequel nous vivons nous présente un type d’amour qui doit nécessairement être riche d’énergie émotive, concentré dans les nombreuses expériences fortes qui, une fois terminées nous terrassent et laissent un vide plus profond qu’auparavant; malgré cela on pourrait dire: ‘quoi qu’il en soit, mieux vaut aimer plutôt que ne pas aimer’. Etant donné que nos passions sont aussi envahissantes, de telles expériences ignorent habituellement un dessein conçu depuis toujours, quant le Père engendrait le Fils dans son éternel projet d’amour, qui est l’Esprit Saint. Le Père exhalait l’amour envers le Fils et le Fils envers le Père, et ainsi ils créèrent le monde dans leur éternelle danse d’amour.
Quand nous parlons d’amour, ou quand nous aimons, nous puisons à la source qui est l’image même de la Très Sainte Trinité gravée dans le coeur de l’homme depuis la création. Quel que soit un autre amour, s’il n’est pas basé sur cette image, il tombe très facilement dans l’idolâtrie des autres ou de soi même. En fait la première caractéristique de l’amour réside dans la capacité de transcender non seulement nous-mêmes mais aussi omnia facta (tout le créé), et c’est un  pur don de la foi.
Le coeur humain, malade, est en continuelle ascension; c’est dans le gémissement et la lutte qu’il doit ne pas se replier de nouveau sur lui-même. Seuls les purs voient Dieu. Aujourd’hui la vertu de la pureté semble être tout à fait contraire à l’amour; on en parle comme d’une conséquence des bien connues inhibitions, ou d’un blocage dont il faut se libérer. Mais souvent, même parmi les chrétiens, la pureté est interprétée comme une option, comme si le corps n’était pas un sanctuaire dans lequel nous habitons, ou mieux, une maison qui ne doit pas recevoir des ordres.
Aux premiers je dirai que le vrai blocage que nous traînons est la faute historique que nos premiers parents nous ont transmise, jusqu’à ce que Jésus de Nazareth la prenne sur ses épaules: avec le bois de la croix Il consuma dans le feu de Son amour enflammé la faute dont, quoi qu’il en soit, nous supportons encore les effets. A nous, de donner notre flat ici dans le temps pour en recevoir le prix dans l’éternité.
Aux seconds je dirai en outre, que seules les vertus lavent notre coeur et que nous,  chrétiens, ne pouvons pas vivre un dualisme de foi, comme si le corps appartenait à une réalité et l’esprit à une autre. Il est donc clair que l’amour est basé sur une vérité éternelle et que c’est mensonger et confus de le réduire à un obscur labyrinthe d’émotions humaines.
Les émotions ne sont pas sous évaluées dans la conception chrétienne de l’amour. En fait il est vrai que le plus grand geste d’amour connu par l’homme est la passion de Jésus. Nous devons seulement nous interroger sur l’intensité de notre oblation; si nous sommes capables d’offrir nos prémices à Dieu nous pouvons dire être fils d’Abraham dans la foi.
Le désir est présent en tout homme, qu’il soit chrétien ou non. Saint Augustin disait: " Je désire seulement aimer et être aimé". Naturellement, c’est un désir qui se rapporte non à un individu quelconque, mais à une personne qui sache nous aimer selon notre coeur. La nostalgie que nous ressentons en nous-même après avoir atteint tout ce qui semblait satisfaire notre ‘désir’, indique que le malheur de l’homme moderne n’est pas de ne pas vouloir aimer, mais ne pas savoir qui aimer, ni où il peut ‘reposer son cœur’: C’est ainsi que l’homme est sans ‘patrie’ et est destiné à errer d’une expérience à l’autre.
Si seulement nous, chrétiens, pouvions être un signe d’espérance pour le monde qui ne connaît pas son but! A Medj. la Madone dit que les non croyants sont ceux qui ne connaissent pas l’amour de Dieu qui, en réalité, est le véritable objet de tous leurs désirs. Il appartient à chacun de nous d’être, comme Marie, pur et transparent de l’amour de Dieu; Elle est la Lune qui reçoit toute sa lumière du Soleil, qui est Jésus.

Nouvelles de la terre bénie


Nouveauté à Medjugorje: Le ‘Champ de la joie ‘

Redonner joie et espérance à tant de jeunes filles, marquées par la drogue ou tout autre assujettissement, est le but que se propose une nouvelle initiative à Medj.. En construction depuis plus de 2 ans, le 1er novembre 2000 a ouvert ses portes (à coté de la Communauté ‘Kraljice Mira...’) la première maison féminine à l’extérieur de la Communauté Cénacle. Ce projet, né de l’inspiration de Sr Elvira et tenacement désiré par elle a été pour ainsi dire enfanté, comme structure, du bien connu ‘Champ de la vie, la maison masculine. Enfanté, dans le sens réel du terme puisque ce fut une véritable naissance. Ici beaucoup de jeunes ont souffert et prié, et ici est née en eux une vie nouvelle: ils ont donné le meilleur d’eux mêmes pour édifier les murs, les toits, les abords, y gravant leur expérience de résurrection, de nouvelle naissance.
Aux jeunes qui partaient ouvrir le ‘Champ de la joie’, Sr Elvira a dit: "La mission consiste à servir partout, où que nous soyons. Seulement ainsi est réalisé l’être croyant, l’être chrétien: en nous servant les uns, les autres. L’action missionnaire, c’est d’annoncer avec joie que tu as rencontré, dans ta solitude, dans ta désespérance, le Seigneur ressuscité, d’annoncer ce que tu as déjà reçu de Lui.  La force de Dieu est une force vive, ce n’est pas celle qui vient de tes capacités. Nous voulons aimer et l’amour est ta vie qui se développe avec un regard, un geste, avec la douleur. La femme en particulier, porte en elle le feu de l’amour, un feu qui consume. La femme est née pour être épouse et donc mère".
Nous avons interviewé quelques jeunes garçons et filles engagés dans cette expérience, afin de pouvoir vous transmettre un témoignage plus vivant de ce que la Madone a fait au ‘Champ de la joie’ à Medj.
Marco et Cinzia avec leur bébé de 5 mois - Danièle - forment une famille. Ils vivent une expérience singulière : c’est un des premiers couples à partager la vie de la Communauté.

D. Peux-tu nous dire Marc, toi qui as coordonné les travaux, comment est née cette maison?

R. Il y a  des années, grâce à Père Slavko, nous avons réussi à obtenir ce morceau de terrain de  5000 m2; plus ou moins plat, il était prévu initialement pour un agrandissement de la communauté masculine et nous avons apposé un panneau ‘Communauté Cénacle’. Avec tous les autres engagements c’était presque tombé dans l’oubli, puis un jour Elvira nous demanda si nous avions commencé... C’est de ce jour qu’a démarré le chantier. Petit à petit il avançait et nous nous sommes alors aperçus que c’était l’oeuvre de la Madone, que c’était Son désir que nous venions ici. Nous y avons souffert car ce fut un travail dur, mais voir aujourd’hui les adolescentes heureuses est une joie.

D. Quel est la fonction de la maison aujourd’hui ?

R. Nous ne pouvons pas encore accueillir des groupes, mais seulement les jeunes filles qui en ont besoin. A Medj., il y a déjà plusieurs années on se posait la question, conscients de risquer de perdre ces personnes qui voulaient vraiment entrer. C’est pourquoi naquit l’urgence d’accélérer les travaux.

D. Combien de jeunes filles résident ici pour organiser l’accueil?

R. La maison est gérée par douze d’entre elles, plus Cinzia, mon épouse. Elles proviennent de diverses fraternités d’Italie et appartiennent à différents groupes linguistiques: allemand, croate, italien, français, afin de pouvoir accueillir tout arrivant. Dernièrement sont arrivées aux entretiens préalables beaucoup de jeunes du  Kosovo, de la Macédoine, de la Serbie... Après les rencontres nous partageons entre nous et ensuite nous prions pour toutes les situations qui se présentent. La Madone nous est une très grande aide dans cette tâche.

D. Pensez-vous accueillir ici, également des groupes de pèlerins?

R. Oui, mais nous ne savons pas encore quand. Cependant Sr. Elvira désire que la chapelle que nous construirons puisse abriter au moins 200 personnes venues écouter les témoignages.
 
 

D. Flavio, toi qui as travaillé au ‘Champ’ depuis le début, quelle est ton expérience?

R. Quand nous avons commencé les travaux j’étais entré depuis peu en communauté;  maintenant j’ai 16 ans; donc, ma nouvelle naissance est liée à ce Champ de la joie. Voir maintenant la maison déjà finie, les adolescentes arrivées, et savoir qu’ici aussi on pourra sauver la vie de tant de gens, comme la mienne a été sauvée... Ceci me cause une véritable joie! Je suis lié à cette maison parce qu’elle est le fruit de la souffrance de beaucoup d’entre nous: nous nous levons à 5 heures du matin et souvent je me demandais pourquoi j’étais là; parvenu au soir j’étais vraiment anéanti physiquement, mais maintenant je vois la beauté produite par ces souffrances…»
 
 

Georgette est l’une des 12 jeunes filles qui assurent l’accueil.

D. Qu’est-ce qui a changé dans ta vie, du fait d’être ici, au ‘Champ de la joie’ à Medj. ?

R.   Initialement, en Communauté je ne ressentais pas vraiment la présence de Notre-Dame, mais petit à petit, en priant, je me sentais attirée par Medj. Quand j’ai su que je devais venir, j’étais très contente. Au début nous ne nous connaissions pas entre nous: nous devions conjuguer des cultures diverses, des caractères différents… Je souffrais, mais en même temps je vivais dans une paix que je n’avais jamais connue. Combien de fois me suis-je tournée vers le Podbrdo et je sentais que la Gospa était avec moi ! Cela me poussait à aller de l’avant.

J’ai toujours été une personne sceptique ; ma mère me parlait de Medj. et même priait pour moi. Maintenant je me rends compte que c’est certainement ses prières qui m’ont fait venir là.

D. Des jeunes de tous pays, des gens désespérés commencent à arriver de partout: Quel effet cela te fait-il de faire partie du groupe d’accueil ?

R.  C’est étrange, bouleversant parfois, mais cela m’aide aussi à rendre grâce; je me rends compte de ce que j’ai maintenant et que c’est un appel. Avant, dans le monde, je croyais qu’il y avait seulement des personnes comme moi, qu’il y avait seulement le mal, que n’existaient pas des chose belles ou des personnes qui aient cru vraiment. Ici au contraire, je vois tant de jeunes, c’est une richesse qui se renouvelle chaque jour. Je pense que ce soit vraiment un endroit de conversion. Même en communauté, on respire une atmosphère différente de celle de l’Italie. Je dois remercier chaque jour, chaque minute, me souvenir de qui j’étais et qui je suis maintenant, comment je vis maintenant.
Nicola Bertani
 

Peu avant sa mort, fra Slavko célébra la Messe au Cénacle. A tous ces jeunes ex-drogués qui avaient souffert du manque de paix en famille, fra Slavko donnait le meilleur de lui-même, comme à ses enfants spirituels. Il leur dit ce jour-là : « Savez-vous comment on perd la paix? C’est lorsque l’on commence à  ne plus voir qu’un seul aspect d’une personne, un aspect que l’on n’aime pas, sans tenir compte de la personne dans son ensemble. Alors on ne voit plus que ce point-là chez cette personne et la critique s’introduit en nous. On oublie tous les autres aspects. En se focalisant ainsi sur cette chose qui nous dérange, nous devenons aveugles, même si ce défaut, ou cette mauvaise habitude, ou même ce péché est réel. On perd de vue toute la beauté de la vie de la personne, ce qu’elle a fait avant, ce qu’elle a donné, ce qu’elle a souffert, etc… Nous entrons alors dans une vision limitée de l’autre, qui est erronée. Nous devenons prisonniers de cette vision fausse. Nous perdons la reconnaissance! Et sans cette reconnaissance, nous ne pouvons avoir la paix, car c’est la reconnaissance qui prépare l’arrivée de la paix ».
Du Bulletin de Presse
 
 

Don Angelo me rapprocha de Dieu…

Ce que je présente ici est le petit témoignage de ma grande conversion qui a changé ma vie; j’étais non croyant, de famille athée, marié à l’église seulement pour plaire à ma femme. Un jour ce fut justement elle qui me demanda d’accompagner don Angelo à Medj., simplement comme chauffeur.  Je refusai d’abord catégoriquement, mais sur ses insistances durant plus d’une semaine, je décidai d’y aller, sans même savoir pourquoi; lorsque je fis mes adieux à mes parents – athées – ils m’invitèrent à ne pas dépenser mon argent inutilement pour rapporter à la maison des ‘madones’, rosaires ou autres…
Je ne connaissais pas don Angelo, je ne l’avais jamais vu. Nous partîmes et, après 12 heures d’un voyage tranquille passé en conversation cordiale, nous parvînmes à destination.
Le matin suivant, je l’accompagnai pour célébrer la Messe dans la Communauté des jeunes ex-toxico-dépendants de Sr Elvira. Durant la célébration j’étais le seul, parmi ces 75 garçons, à ne pas m’agenouiller. Je me sentis si embarrassé que, par respect pour eux, je me mis à genoux; c’était la seconde fois de ma vie que j’accomplissais ce geste. Puis, don Angelo étant occupé aux confessions, ce fut en compagnie d’un séminariste que j’allai au lieu des apparitions et là, par hasard, je trouvai une petite statue de la Madone qu’ensuite je rapportai à ma mère.
Dans l’après-midi, tandis que je l’accompagnai pour ses activités, don Angelo me demanda si je voulais me confesser. Avec fermeté je répondis ‘NON’, aussi parce que pour moi la confession n’avait aucun sens. Avec calme, don Angelo m’expliqua le sens de ce grand don et, pour la première fois, je me confessai. Puis je me rendis, seul, sur le mont Krizevac et là j’eus des expériences particulières qui me frappèrent beaucoup.
Le matin suivant, ce fut toujours à don Angelo de m’inviter à communier. Comme je recevais l’Eucharistie, j’éprouvai une grande chaleur au cœur et avec surprise j’éclatai en sanglots d’une manière incontrôlable. Cependant, je commençais à ressentir intérieurement des réactions négatives, relativement à tous ces faits étranges qui étaient en train de m’arriver: d’un côté je ne les  comprenais pas et de l’autre je voulais les comprendre à tout prix. Tous ceux qui me rencontraient me répétaient à l’envi que je n’étais pas ici fortuitement, mais que la Sainte Vierge me voulait là.
Intérieurement, la confusion était toujours plus grande, également parce que je devais décider si, une fois revenu à la maison, je ne dirais rien à personne ou bien  si je devais accepter le changement et assumer les conséquences qui en découleraient. Après une nuit d’insomnie, je décidai de retourner sur la colline et là, je me confiai entièrement à Marie ; je lui promis que si tout était vrai de ce que je ressentais et qui se produisait en moi, je deviendrais son témoin pour toujours.
Je commençai un chemin de conversion, je sentis une présence en moi qui me donnait grande force et courage ; mais, à la maison, mes enfants et mes parents refusèrent tout. Surgirent des doutes, des perplexités, des difficultés pour aller à la Messe dans mon pays, car je me sentais jugé et ‘pas à ma place’. De fortes tentations commencèrent, surtout quand je me trouvais à l’église; plus difficile encore était de vaincre l’habitude ancrée de blasphémer.
C’était le début d’une conversion, d’un chemin, qui malgré de nombreuses et fortes tentations est en train de se continuer dans la joie, dans la sérénité et dans la paix de celui qui a trouvé le Seigneur et veut demeurer en Lui parce que Lui seul est ‘le désir de ma vie’.
Lucien Begotti  (RE)
 

E-mail Echo franc.: echodemarie@net-up.com
 
 

Un an déjà…

Un an s’est écoulé depuis que don Angelo nous a quittés (3 mars 2000). Mais, faisant le bilan de ces douze mois, nous devons reconnaître qu’il a été – et continue à être – plus que jamais présent. Son activité s’est seulement ‘transfigurée’, à savoir qu’elle est marquée de la gloire céleste: don Angelo prie pour nous tous devant le Trône de Dieu, il nous consacre à la Vierge Marie et nous donne de précieux conseils pour rédiger son bien-aimé Echo, à travers les inspirations de l’Esprit Saint.
Nous voulons le rappeler ainsi, avec un sourire et avec beaucoup de reconnaissance pour tout le bien qu’il a fait ici sur la terre, et encore davantage aujourd’hui, au Ciel.     La Rédaction de l’Echo de Marie
 
 

Les lecteurs écrivent

Maria José – Flor de Cruz : Avant tout je remercie infiniment Jésus et Marie, puis don Angelo, et maintenant vous tous qui m’envoyez le tant désiré Echo. Je veux vous dire que grâce à lui s’est diffusé dans une grande partie du clergé et parmi les laïcs le message de notre Mère Très Sainte, favorisant la prière et le jeûne. Un grand nombre parmi eux ne prient plus pour leurs propres intentions, mais uniquement selon celles de la Madone. Que Dieu vous bénisse…

Vera Trovato de l’Argentine : nous signale que les condoléances qu’elle nous a envoyées lors de la mort de P.Slavko étaient siennes et non de l’Ing. C.Bauer, dont elle est la secrétaire.

P.Humberto de Bahia Tortugas (Californie) :  Votre petit bulletin parvient jusqu’à ce coin perdu dans le désert. Je suis allé à Medj. et j’ai été très impressionné par l’ambiance de prière et de foi des milliers de pèlerins de toutes les parties du monde…

Irène, de la Catalogne (Espagne) : Je traduis dans ma langue Echo et appartiens à l’Association ‘Amics de Medjugorje’. Tous, nous suivons de près les messages et les événements de Medj. Nous vous sommes très reconnaissants pour la poursuite de cet humble bulletin et pour son contenu spirituel si apprécié de tous. Nous aimons également beaucoup la publication des homélies du Pape et les nouvelles s’y rapportant : cela nous apporte une grande lumière et du réconfort…

De l’Albanie nous recevons de nombreuses lettres :

Des jeunes de Juban : Nous lisons et distribuons avec plaisir l’Echo, un petit journal plein de valeurs spirituelles. Il nous insuffle de l’espérance et nous apprend à prier et à témoigner la joie de l’amour de Dieu…

Des lecteurs de Dajc : Nous prions dans notre nouvelle Eglise, comme nous l’enseigne la Reine de la Paix. Rappelons encore ce que nous avons subi durant le régime communiste et prions beaucoup afin que le paix et l’amour règnent dans le cœur des hommes. Echo est un guide irremplaçable pour nous…

Un groupe de prière de Zadrime : Depuis des années Echo vient chez nous. Nous le lisons avec joie parce que c’est un aliment spirituel qui nous aide à trouver des forces pour surmonter les difficultés de la vie dans ce pays qui ne vit pas en lui-même la paix…
 
 

Repars du Christ,
toi qui as trouvé miséricorde.
Repars du Christ, toi qui as pardonné
et as accueilli le pardon.
Repars du Christ,
toi qui connais la douleur et la souffrance.
Repars du Christ,
toi qui es tenté par la tiédeur:
l'année de grâce est vraiment illimitée.
Repars du Christ,
Eglise du nouveau millénaire. (J.P.II)
 

Que Dieu vous bénisse,
Don Alberto

Villanova Maïardina, 28 février 2001
 
 

Au cours des mois de janvier et février 2001, les lecteurs d'Echo francophone ont envoyé: 57.372. Fr. Que les généreux donateurs veuillent bien trouver ici l'expression de la gratitude des bénéficiaires.

L'Echo de Marie dans les langues principales se trouve à Medj. dans les magasins Miriam et Shalom, à droite devant l'Eglise; également à Aïn-Karim, dernier magasin de la Galerie sous l'Hôtel International, dans la rue qui est en face de l'Eglise.

* Voyages à Medjugorje - Car journalier (très économique), partant de Trieste (à côté de la gare ferroviaire): départ à 18h, arrivée le lendemain matin à 8h. Retour aux mêmes heures. (tél.00 40 425 001). Par mer traghetto d'Ancone, lundi, mercredi, vendredi à 21h; samedi à 22h. (fax 00 202 628, ag.Mauro) et (00 202 296, ag.Morandi).
 

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